Présentation du [mac]

Son bâtiment a été conçu à la fin des années soixante-dix par un collectionneur, le Docteur Gustav Rau (1922-2002), pour y abriter sa collection personnelle. Ayant abandonné entre-temps le projet de présenter sa collection à Marseille, il fit don du bâtiment à la Ville. En 1992, la Ville accepte officiellement le don et décide de créer sur ce site le musée d'art contemporain, qui est inauguré le 28 mai 1994.
En 2003, le [mac] obtient le label « Musée de France », le catalogue de sa collection est publié en 2007 et depuis 2008, la collection y est présentée de manière permanente et renouvelée. Elle est aussi accessible en ligne via le réseau public des collections modernes et contemporaines Videomuseum auquel adhère la Villle de Marseille.
 
Renommée et réseaux :
Le [mac] a été très rapidement reconnu sur la scène nationale et internationale par la qualité de ses expositions. Il ressort de cette situation, que le public marseillais est très attaché au musée qu'il a vu naître et se développer. Cet affection pour le musée existe dans un contexte régional et local qui a profondément évolué depuis l'ouverture de 1994 et en particulier depuis Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture.
Si le programme des expositions temporaires a largement contribué à la réputation du musée en tissant des liens féconds avec de nombreuses institutions hors du cadre régional, la diffusion de la collection du musée a été un autre facteur de sa renommée. avec les nombreuses demandes de prêts qui favorisent les collaborations au niveau national et international.

Architecture :
Le bâtiment du musée est une architecture moderne aux caractères originaux : une toiture en shed et un sol de marbre (usine et palais à la fois) pour une surface d'exposition d'environ 2500m2.  Les espaces à l'échelle humaine rendent la déambulation agréable dans ce lieu au plan simple et clair, auquel on accède de plein pied. La lumière du Sud magnifique provenant des verrières orientées au Nord est un autre atout du musée. Le plan régulier composé de neuf travées identiques permet de transformer aisément l'expérience du parcours par l'ajout de quelques cloisons temporaires. Cette organisation confère une flexibilité aux espaces, qui est très appréciée par les artistes invités.
À partir de 2020 le [mac] entre dans une séquence de travaux qui visent à le réhabiliter entièrement. Le public découvrira prochainement des galeries d'exposition élevées aux normes les plus exigeantes de la présentation et de la conservation des œuvres. Avec d'étonnants espaces d'accueil : un hall de grand volume avec une rampe d'accès à la terrasse qui le surplombe en se prolongeant dans les arbres.
Ces aménagements n'offriront pas seulement de nouvelles perspectives. Ils vont démultiplier le potentiel d'accueil au musée des propositions  artistiques de nombreuses disciplines : performance, danse, musique, mode et d'évènements privés sur ce qui est appelé à devenir le nouveau roof-top du 8ème arrondissement.

Collection :
La collection du [mac] musée d'art contemporain de Marseille forte d'un millier d'objets prend sa source historique et conceptuelle dans la rupture constituée par les apports des Nouveaux Réalistes.

Ses autres points forts sont les ensembles liés à la Figuration Narrative, l'Arte Povera, l'Art conceptuel et performatif américain, Fluxus et Supports Surfaces. Elle poursuit son développement aujourd'hui dans les domaines de l'installation, de la création numérique et vidéo avec des artistes comme Christophe Berdaguer et Marie Péjus, Julien Prévieux ou Zineb Sedira.

Ces ensembles s'articulent autour d’œuvres d'artistes majeurs comme Arman, César, Raymond Hains,Yves Klein, Niki de Saint-Phalle, Daniel Spoerri, Jean Tinguely, Jacques Villeglé pour les Nouveaux-Réalistes; Vincent Bouliès, Pierre Buraglio, Louis Cane, Daniel Dezeuze, Toni Grand, Bernard Pagès et Claude Viallat pour Supports-Surfaces.  

Le [mac] met en même temps en valeur les installations de Nan Goldin, Rodney Graham, Annette Messager, Jean-Luc Parant et des individualités fortes comme César Richard Baquié, Daniel Buren, Peter Friedl, Gina Pane, Franz West ou Erwin Wurm y figurent en bonne place.
Les artistes américains y sont également bien représentés avec des chefs d'œuvre comme le tableau King of the Zulus de Jean-Michel Basquiat ou le relief ½ Gals, AAPCO de Robert Rauschenberg et les œuvres de Chris Burden, Christo, Gordon Matta-Clark, Bruce Nauman, Dennis Oppenheim, Robert Rauschenberg, Robert Smithson ou encore William Wegman.

Les expositions de la collection sont conçues dans un esprit d'ouverture sur les préoccupations contemporaines. Elles intègrent des œuvres en provenance d'autres collections et/ou d'artistes plus jeunes afin d'actualiser les thèmes abordés et renouveler le regard porté sur les œuvres du musée.
Par ailleurs le jardin du [mac] composé en buttes et vallons permet de découvrir des sculptures de Jean-Michel Alberola, César, Erik Dietman, Fabrice Gygi et Marc Quer. Il est également un lieu idéal pour la présentation de performances.

Visualiser la collection en ligne

Plus d'infos sur Videomuseum le réseau des collections publiques d’art moderne et contemporain auquel adhère la Ville de Marseille pour le
[mac], le musée Cantini et le Fcac