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La mauvaise réputation

Conférences : Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation - MHM

Avril : mardi 9 à 18h / Juin : mardis 4 et 18 à 18h
  • Lieu
    Mémorial des déportations
    Contact

    Tél. :
    04 91 55 36 00

    Mail:
    musee-histoire@marseille.fr

  • Horaires
    Actuellement ouvert Du mardi au vendredi : 9h à 11h accueil des groupes, 11h à 18h accueil des individuels. Samedi et dimanche et vacances scolaires : 9h à 18h
    Durée: 2h
    Fermé entre 12h30 et 13h30.

    Fermeture hebdomadaire le lundi, sauf les lundis de Pâques et de Pentecôte.

    Fermeture les jours suivants : 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et le 25 décembre.

  • Public
    Tout public
  • Tarifs

    Gratuit

  • Agenda
  • Conférences : Marseille 1900-1943. La mauvaise réputation - MHM

Conférences - Auditorium du Musée d’Histoire de Marseille

Mardi 9 avril :  Evolution de Marseille filmée des années 1920 aux années 1930, de la ville moderne, cosmopolite, prolétarienne à la ville mafieuse, corrompue, dangereuse, par Katharina Bellan, docteure en études cinématographiques et histoire, Aix Marseille Université

Au temps du cinéma muet, trois cinéastes, inventeurs de ce terme et de la cinégénie, ont filmé à Marseille : Louis Delluc dans Fièvre en 1921, Jean Epstein dans Cœur fidèle en 1923 et Alberto Cavalcanti dans En rade en 1927. Laszlo Moholy-Nagy a documenté les vieux quartiers de la rive nord du Vieux Port en 1929 dans Impressions du Vieux Port. En 1935, au début du parlant, Maurice Tourneur, de retour des Etats-Unis, tourne Justin de Marseille, le portrait d’un parrain au grand cœur. De cosmopolite et laborieuse, Marseille devient mafieuse et dangereuse pour les jeunes femmes au cœur pur !
Dans le cadre des Mardis de l’Histoire et en lien avec l’exposition Marseille 1900-1943 : la mauvaise réputation

Sans réservation, dans la limite des places disponibles

 

  Mardi 4 juin à 18h : La réputation de Marseille à travers la trilogie de Marcel Pagnol dans les années 1930, par Katharina Bellan, docteure en études cinématographiques et histoire, Aix Marseille Université


Marius, pièce de théâtre marseillaise, connaît un grand succès sur les planches, avant d’être adaptée au cinéma par les studios de la Paramount qui inaugure leurs premières machines de cinéma sonore en Europe et enregistre le film simultanément en français, en allemand et en suédois en 1931. Fort de ce succès Pagnol écrit une suite, Fanny qui sera aussi d’abord jouée au théâtre. Mécontent des rapports avec les studios américains, Pagnol mettra en place les outils d’une production cinématographique française pour Fanny réalisé par Marc Allégret en 1932. En 1936, Pagnol mettra lui même en scène César le troisième volet de la trilogie directement pour le cinéma. Il a déjà réalisé Jofroi en 1933, Angèle en 1934 deux adaptations de textes de Jean Giono et Merlusse 1935 d’après une de ses pièces. La trilogie du bar de la marine façonne et transmet à Paris puis dans le monde entier une certaine image de Marseille entre folklore et théâtre de mœurs, mais correspond elle à l’histoire de la ville dans les années 1930 ?
Dans le cadre des Mardis de l’Histoire et en lien avec l’exposition Marseille 1900-1943 : la mauvaise réputation
 

Sans réservation, dans la limite des places disponibles

 

  Mardi 18 juin à 18h : Politique et gangstérisme à Marseille dans les années 1930, par Laurence Montel, maîtresse de conférence en histoire contemporaine, Université de Poitiers, chercheure associée à l’UMR Telemme, Aix Marseille Université.

Les relations entre milieu et politique constituent l’un des traits marquants aujourd’hui de ce que l’on pourrait appeler la « légende noire » de Marseille. Elles sont associées à plusieurs registres de l’action et de la vie politique : le clientélisme et la corruption, l’emploi d’agents électoraux dans les campagnes politiques.
Un trio célèbre est le symbole de ces pratiques : Simon Sabiani, premier adjoint au maire de Marseille de 1929 à 1935, et les deux trafiquants Paul Carbone et François Spirito. Elles étaient en réalité mises aussi en œuvre par d’autres acteurs ou forces politiques, notamment la SFIO.
De cette situation, faut-il en déduire que Marseille est une ville où crime et politique locale sont entremêlées ? Si c’est ce qui en est resté dans l’imaginaire collectif, un retour sur l’histoire du milieu et sur l’histoire des pratiques et des cultures politiques dans la dernière décennie de la Troisième République visera à faire, autant que possible dans ce domaine où bien des faits demeurent occultes et sujets à fantasme, la part des choses.

Dans le cadre des Mardis de l’Histoire et en lien avec l’exposition Marseille 1900-1943 : la mauvaise réputation

 

Sans réservation, dans la limite des places disponibles

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